Repreneuriat au Québec : 2024–2028, la période charnière à ne pas manquer

Le Québec se trouve à l’aube d’un tournant économique important. D’ici 2028, des milliers de PME devront être transférées à une nouvelle génération d’entrepreneurs. Pour les cédants comme pour les repreneurs, les quatre prochaines années sont décisives.

Une génération de propriétaires arrive à la retraite

Aujourd’hui, plus de 60 % des entrepreneurs québécois ont 55 ans et plus. Entre 2024 et 2028, plusieurs d’entre eux commenceront à envisager la vente de leur entreprise. Certains sont prêts, mais beaucoup n’ont pas encore planifié leur sortie.

Ce manque de planification pourrait mettre en péril des entreprises solides, rentables, bien ancrées dans leur communauté.

Une relève prête, mais sous-encadrée

De l’autre côté, une nouvelle génération d’entrepreneurs souhaite prendre la relève. Elle est formée, motivée, mais parfois bloquée par le manque de financement ou d’accompagnement. Le repreneuriat — c’est-à-dire racheter une entreprise existante plutôt que de partir de zéro — devient une solution stratégique.

Mais pour qu’un transfert réussisse, il faut du temps, de la préparation et de l’appui.

Si rien n’est fait, le Québec risque de perdre gros

Entre 2024 et 2028, plus de 10 000 entreprises pourraient disparaître, faute de relève identifiée ou de plan clair de transfert. Ce serait une perte majeure pour l’économie locale : savoir-faire, emplois, services de proximité…

Pourquoi c’est maintenant que tout se joue

Pour les cédants :

• 2024–2028 est la fenêtre idéale pour commencer à planifier une sortie
• Attendre à 2029–2030, c’est entrer en concurrence avec des milliers d’autres cédants
• Se préparer tôt permet d’obtenir un meilleur prix, de former un repreneur et d’assurer la pérennité de l’entreprise

Pour les repreneurs :

• La majorité des occasions d’affaires arriveront d’ici 2028
• Il est temps d’identifier des secteurs ou régions d’intérêt
• Plusieurs programmes d’accompagnement existent (CTEQ, SAJE, etc.)

Repreneuriat = opportunité d’affaires

Acheter une entreprise existante, c’est :

• Éviter les risques d’un démarrage
• Bénéficier d’une clientèle déjà en place
• Être rentable dès la première année
• Avoir un impact réel sur l’économie québécoise

Conclusion : le bon moment, c’est maintenant

Que vous soyez un entrepreneur en fin de carrière ou un aspirant repreneur, la période 2024 à 2028 est une occasion en or. C’est le moment de planifier, de se positionner et d’agir avant que le marché ne devienne saturé.

Chez OccasionAffaire.ca, nous croyons que chaque entreprise mérite une relève. Notre mission est d’aider à connecter les cédants et les repreneurs pour assurer la continuité économique du Québec.

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